Brunner,
Convention de Bâle,
Convivialité,
DEEE,
Orwell,
Reagan,
Tchatcher,
Turing,
accélération,
biotechnologies,
boycott,
capitalisme,
chronopolitique,
communauté,
crime,
croissance,
cuistre,
cybernétique,
design,
dispositif,
diététique de la déconnexion,
doudou,
dromosphère,
dystopie,
décroissance,
désobéissance civile,
esclavage,
fablab,
fichage,
géolocalisation,
hétéronomie,
inadaptation,
industrie,
insoutenable,
institution,
liquidité,
luddisme,
mathématiques,
militaire,
mobile,
mode de production,
mode de vie,
modernité,
nanotechnologies,
nomade,
nucléaire,
néolibéralisme,
objet transitionnel,
obsolescence,
ordinateur,
outil,
piqueteros,
politique,
politique de pression,
pollution,
post-modernité,
profanation,
propriété intellectuelle,
ringard,
révolution industrielle,
sit-in,
société du contrôle,
société du spectacle,
surveillance,
technique,
technologie,
technoscience,
travail,
téléphone portable,
télétravail,
uranium,
usure,
von Neumann,
économie,
énergie,
éolien« D'autres rêves persistent dans l'imaginaire des cornucopiens (les croyants en la prodigalité éternelle de la nature) : la technologie contribuerait à la croissance des réserves ; elle montrerait que nous avons encore 40 ans de réserves de pétrole, 60 ans pour le gaz, et 250 ans pour le charbon ; elle diminuerait les coûts d'extraction du brut. La réalité est tout autre lorsque l'on prend le temps d'examiner longuement les statistiques comme le font Jean Laherrère et les experts de l'ASPO.
Un dernier rêve s'exprime comme une évidence de bon sens mâtinée de credo scientiste : la technoscience trouvera des énergies de substitution lorsque la production de pétrole déclinera. Or, existe-t-il aujourd'hui une énergie aussi bon marché, aussi transportable, aussi répandue, aussi facile et universelle d'usage que le pétrole ? Aucune.
Les avions ne décollent pas avec de l'uranium ou de l'éolien. Ni avec des agro carburants (éthanol, diester), dont l'engouement actuel est dû au lobby betteravier et céréalier, au mépris de tout bilan écologique et énergétique. Lorsque la production de pétrole commencera à décliner pour toujours, il n'existera aucun fluide capable de compenser la déplétion de plus d'un milliard de barils par an. »
Yves Cochet, tout ce qui croît décroîtra in Entropia n°3, Lyon, 2007, page 49