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éolien« Le commerce international de déchets toxiques est réglementé par la directive européenne sur les DEEE mais aussi par la Convention de Bâle. Adoptée en 1989 et entrée en vigueur en 1992, elle a été créée afin d'empêcher les méthodes économiquement profitables d'envoi des déchets dangereux des pays riches vers les pays pauvres. L'amendement (Basel BAN) apporté en 1995 (décision III.1 du 22 septembre 1995) vise à interdire l'exportation de déchets dangereux depuis les pays de l'UE, de l'OCDE et le Liechtenstein vers tous les autres pays membres. Au 23 mars 2005, cet amendement n'est toujours pas entré en vigueur, 59 pays l'ont ratifié. Les Etats Unis ne sont pas parties à la convention et n'ont pas ratifié l'amendement. Des exportations vers la Chine ou l'Inde peuvent être considérés comme une violation des règles de cette convention internationale. »
Fabrice Flipo, L'infrastructure numérique en question in Entropia N°3, Lyon, 2007, page 75
« selon l'EPA, 4.6 millions de tonnes de DEEE ont été enfouis, avec de nombreux risques de fuites et de vaporisation du mercure dans le long terme. Le tonnage est très nettement inférieur au tonnage sorti du marché. Comment expliquer la différence ? c'est le commerce international qui en fournit la raison : 50 à 80 % des déchets des États Unis sont exportés vers des destinations telles que la Chine. Cela concorde avec les enquêtes locales : selon Toxic Link, 70 % des DEEE mis en décharge à New Delhi provenaient d'exportations de pays industrialisés. »
Fabrice Flipo, L'infrastructure numérique en question in Entropia N°3, Lyon, 2007, page ??
« La reconstruction conviviale suppose le démantèlement de l'actuel monopole de l'industrie, non la suppression de toute production industrielle. Elle demande que soit réduite la polarisation sociale due à l'outil, afin que coexiste une pluralité dynamique de structures complémentaires dans la force productive et donc une pluralité de milieux et d'élites. Elle réclame l'adoption d'outils mettant en oeuvre l'énergie du corps humain, non la régression vers une exploitation de l'homme. (...) Dans le système actuel d'usure programmée à grande échelle, quelques centres de décision imposent l'innovation à l'ensemble de la société et privent les communautés de base de choisir leurs lendemains. De ce fait, l'outil impose la direction et le rythme de l'innovation. Un processus ininterrompu de reconstruction conviviale est possible à condition que le corps social protège le pouvoir des personnes et des collectivités de modifier et renouveler leurs styles de vie, leurs outils, leur milieu, autrement dit leur pouvoir de donner au réel figure nouvelle. »
Ivan Illich, La convivialité, Paris, 1973, page 108
« Que contiennent les produits électriques et électroniques ? En moyennent 500 millions de PC contiennent 2872000 tonnes de plastiques, 718000 tonnes de plomb, 1363 tonnes de cadmium, 863 tonnes de chrome, 287 tonnes de mercure. »
Fabrice Flipo, L'infrastructure numérique en question in Entropia N°3, Lyon, 2007, page ??
« Aujourd'hui le choix qui est fait tend à aller au plus économique, compte tenu des prix actuels du marché : passer les machines au broyeur, récupérer les métaux par électroaimants, l'aluminium par courants de Foucault, et les métaux précieux par traitement électrochimique. Une partie des DEEE, comme les cartes mère des ordinateurs, ont une valeur économique positive. Les métaux précieux qu'ils contiennent suffisent à rendre rentable l'activité des grossistes. »
Fabrice Flipo, L'infrastructure numérique en question in Entropia N°3, Lyon, 2007, page 73
« Les conditions de recyclage peuvent être dramatiques : un échantillon d'eau de la rivière Lianjiang, proche d'un village de recyclage chinois a révélé des taux de plombs 2400 fois plus élevés que les standards préconisés par l'OMS. Les échantillons de sédiments contenaient 212 fois plus de plomb que ce qui est considéré comme un déchet toxique en Hollande »
Fabrice Flipo, L'infrastructure numérique en question in Entropia N°3, Lyon, 2007, page 41
« « Force est de constater que les smartphones ont considérablement évolué. L'Orange SPV originel ? Démodé ! Le P800 de Sony Ericsson ? Presque ringard ! Les derniers appareils du genre accueilllent volontiers les cartes flash 64 Mo et embarquent des slots SD qui vous permettront de porter la mémoire totale à 1 Go »
Derrière le jargon hystérique typique des amateurs de gadget électroniques, on aura compris l'essentiel : dans le monde numérique, le risque majeur, c'est la ringardise. Il faut changer son téléphone portable ou son « assistant personnel » aussi souvent que l'exige la mode, le progrès ou son fabricant. « En moyenne les japonais changent de mobile tous les 12 mois à 18 mois », indique Yoshimi Ogawa, patronne d'Index Corporation, société japonaise qui vend du contenu pour portables, et qui a acheté le club de foot Grenoblois. En France, 19 millions de téléphones sont remplacés chaque année »
Pièces et Main d'oeuvre, Le téléphone portable, gadget de destruction massive, Montreuil, 2008, page 47